La déclaration de 2015 sur la vaccination a fait l’objet de débats lors de la session de la Conférence générale, après la découverte d’une inexactitude vieille de dix ans dans son texte. Une motion visant à réexaminer le sujet a finalement été rejetée par les délégués, mais l’incident a permis de clarifier la position officielle de l’Église.
Un premier refus suivi d’une clarification
Le jeudi 3 juillet 2025, une première motion visant à ajouter à l’ordre du jour un examen de la déclaration de 2015 sur la vaccination avait été rejetée par les délégués. Cependant, le lendemain matin, le président de la Conférence générale, Ted Wilson, a fait une déclaration corrective. Il a été révélé aux dirigeants que la version publiée de cette déclaration contenait une inexactitude depuis dix ans.
Une nouvelle motion rejetée
Cette révélation a conduit à la présentation d’une nouvelle motion demandant de reconsidérer la décision de la veille. L’objectif était d’inclure à l’ordre du jour une discussion sur la déclaration de 2015, en se penchant particulièrement sur « sa revendication concernant la littérature scientifique évaluée par des pairs, en plus de la Bible et des écrits d’Ellen G. White ».
Après une discussion entre les délégués, cette seconde motion a également été rejetée par une large majorité lors d’un vote par carte.
La position officielle de l’Église sur la vaccination
Malgré les débats sur la procédure, la position officielle et corrigée de l’Église a été partagée. La déclaration réaffirme l’importance que l’Église adventiste accorde à la santé.
Elle précise que l’approche adventiste de la santé est fondée sur la Bible, les écrits inspirés d’Ellen White et qu’elle est « éclairée par la littérature scientifique sur la santé évaluée par des pairs ».
Le texte encourage la « vaccination responsable » et stipule que l’Église n’a « aucune raison religieuse ou confessionnelle de ne pas encourager ses adhérents à participer de manière responsable aux programmes de vaccination protecteurs et préventifs ». La déclaration mentionne également l’importance de maintenir « l’immunité collective ».
Enfin, elle souligne le respect du libre arbitre : « Nous ne sommes pas la conscience du membre d’église individuel et nous reconnaissons les choix individuels ». Le texte conclut en affirmant que le refus de la vaccination « n’est pas et ne doit pas être considéré comme un enseignement ou une doctrine de l’Église adventiste du septième jour ».
Source : BIA
Source principale : ANN