En préambule, il me semble important d’évoquer qu’une pleine conscience de l’identité adventiste amène une ouverture et un amour pour notre prochain sans crainte ni peur. Voici deux extraits, parmi des dizaines, de ce qu’en dit Ellen White :
«C’est avec une profonde tendresse et une grande indulgence qu’il nous faut entrer en contact avec ceux qui ne partagent pas notre foi. Leurs vies sont précieuses aux yeux de Dieu […] Cessons d’être des pharisiens, des propres justes. Nous rencontrons un grand nombre d’authentiques chrétiens parmi ceux qui ne partagent pas notre foi. Ils vivent en harmonie avec le meilleur de ce qu’ils ont compris. » Sabbath-school worker, 1er janvier 1899
«Nous devons nous unir avec les autres (pasteurs) et marcher avec eux aussi loin qu’il est possible sans sacrifier aucun principe. [ ..] Nous ne devrions pas travailler isolément pour notre propre Eglise ».
Review and Herald, 21 octobre 1884.
L’ouverture d’esprit amène à connaître des personnes très touchantes. Voici le résumé de quelques rencontres qui m’ont bouleversé.
Le 21 juin dernier, je suis allé prendre la température lors de la visite du Pape à Genève. Mon but était de remettre deux livres d’auteurs adventistes. Les circonstances m’ont été favorables et j’ai pu remettre ces deux livres au Pape qui m’a remercié. C’était les livres suivants :
« Rencontres avec le Christ » de Roberto Badenas et « Le lavement des pieds, recherche sur une pratique négligée » de Corinne Egasse.
Dans une déclaration, le pape François avait dit : « Le lavement des pieds n’a rien de folklorique », ce qui a orienté le choix du deuxième livre.
Lors de cette journée, des adventistes ont cru bon d’offrir aux différents visiteurs catholiques le livre « La Tragédie des siècles ». Était-ce opportun ? Cette action a froissé plusieurs communautés chrétiennes de la région genevoise. Lors de cette journée j’ai eu l’occasion de discuter avec Ada Marra, conseillère nationale socialiste et chrétienne engagée. Quelques jours plus tard, le 03 juillet 2018, j’ai eu la chance de visiter, pour une rencontre informelle, Monseigneur Charles Morerod, évêque de Lausanne, Genève et Fribourg. Cette rencontre était sous l’égide du respect mutuel. J’ai remis à Monseigneur Morerod un dossier de presse de l’Eglise adventiste du 7èmejour. À la fin de la rencontre, nous avons prié ensemble.
Le 11 juillet 2018, j’ai rencontré à Genève un ami et collègue. Il s’agit du vicaire épiscopal du canton de Genève, Pascal Desthieux. Lors de notre rencontre, Pascal Desthieux me rappelait son expérience positive d’auditeur de Radio 74. À l’époque, la Radio 74 se trouvait dans les locaux du Campus de Collonges-sous-Salève.
Et le 1eraoût, j’ai eu le privilège de prononcer la prière lors du discours officiel de la commune d’Oron la Ville, suite à l’invitation du syndic Philippe Modoux.
Lors de cette soirée, les autorités ecclésiastiques de la ville d’Oron étaient présentes.
Prononçant le discours officiel, Isabelle Moret, conseillère nationale du canton de Vaud, était ouverte pour une discussion très courtoise.
Pour terminer, je tenais à signaler que ces rencontres sont importantes, car elles nous donnent la possibilité de rendre un témoignage conséquent d’ouverture et de respect mutuel en faisant connaître notre Église.
Oui, être adventiste c’est être conscient de notre identité dans le but de nous ouvrir en disant qui nous sommes.
Ma reconnaissance va au Seigneur pour ces opportunités.
Dominik Frikart